À l’origine d’un scandale sanitaire et social de grande ampleur, l’amiante est aujourd’hui interdit. Cependant, de nombreux logements présentent encore des traces plus ou moins importantes de ce matériau dangereux. Acropolis, maçon et carreleur à Nantes, répond pour vous aux questions les plus posées concernant l’amiante et les procédures à suivre.
Qu’est-ce que l’amiante ? En quoi est-elle dangereuse ?
L’amiante est un minéral naturel : un matériau composé de variétés de silicates hydratés. Grâce à son coût peu élevé, sa résistance et ses remarquables facultés ignifuges et isolantes, il a énormément été utilisé dans le secteur de la construction entre 1960 et 1975. Souvent mélangé à du ciment ou d’autres matériaux, on peut en trouver dans les couvertures de toits, les joints, les peintures texturées ou encore les replâtrages, mais aussi dans beaucoup d’objets du quotidien…
Les risques de l’amiante sont connus depuis de très nombreuses années. Ce n’est cependant qu’en 1997 que la lente prise de conscience se solde finalement par l’interdiction de fabrication, d’importation et de mise en vente de produits en contenant. L’amiante libère des fibres, souvent invisibles à l’œil nu, et dont la toxicité provoque à la longue chez ceux qui les inhalent (travailleurs ou usagers) des pathologies pulmonaires graves comme des atteintes pleurales, des scléroses des tissus pulmonaires ou des cancers.
Comment savoir si il y a de l’amiante chez moi ? Que faire si il y en a ?
Si vous êtes propriétaire d’un appartement ou d’une maison dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, vous devez obligatoirement établir un diagnostic appelé « état d’amiante » en cas de vente. Cette étude doit être annexée dans le diagnostic complet du bien sous peine d’une amende de 1500 €.
Si le diagnostic ne révèle que de faibles traces d’amiante, il n’est pas nécessaire de réagir. Cependant, mieux vaut rester vigilant quant à la dégradation des matériaux, qui pourrait libérer des fibres. Si l’état d’amiante révèle une présence supérieure à 5 fibres par litre d’air, un désamiantage est obligatoire, et ce dans les 36 mois qui suivent le diagnostic sous peine de sanctions pénales !
L’ANAH, l’Agence Nationale de l’Habitat, délivre des aides financières pour les diagnostics ainsi que pour les travaux de désamiantage. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site web.
Comment se déroule un désamiantage ? À qui faire appel ?
Un désamiantage est un chantier difficile qui mérite beaucoup d’attention et de procédures de sécurité. Il démarre généralement par le dépoussiérage de la surface traitée, suivie de son confinement avec test au fumigène afin de la rendre étanche, ce qui évite la prolifération des fibres. C’est à ce moment que le désamiantage à proprement parler démarre ; les éléments contenant l’amiante sont enlevés, encapsulés ou recouverts, selon l’état de conservation du matériau. Cette étape est suivie d’un nettoyage fin et d’une série de contrôles qui mettrons fin au chantier de désamiantage. La bonne gestion des déchets est primordiale : ils devront être déplacés vers un centre de traitement spécialisé.
Pour un chantier comme celui-ci, présentant des risques potentiels, l’intervention d’un professionnel qualifié est de rigueur. Pour vos travaux de désamiantage, faites confiance à Acropolis ; un artisan reconnu qui vous assurera un chantier en toute sécurité. Contactez-nous dès maintenant pour obtenir un devis !